Perdre mes murs porteurs ...
Bonjour,
La vie n'est pas toujours tendre, elle vient de me jouer un sale tour en me retirant ma grand-mère.
Une page qui s'est imposée à moi, parce que je n'arrive pas encore à pleurer, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ma douleur. Le journaling est le texte que j'ai lu le jour des obsèques.
Grand-Mère, c'est comme Amour : celui que que tu nous as donné avec générosité et sincérité.
Grand-Mère, c'est comme Réconfort : comme la force, le courage et la confiance que tu as fait grandir en nous
Grand-Mère, c'est comme Bonté : comme partager, comme consoler, comme s'inquiéter de nos petits et de nos gros bobos comme tu savais si bien le faire.
Grand-Mère, c'est comme tendresse : comme ces après-midi passés ensemble à faire des gâteaux , comme les goûters, les jeux, les chansons qui nous ont fait une si jolie enfance ...
Grand-Mère, c'est comme Famille : comme un trait d'union, un lien, parce que l'on se sentait bien auprès de toi
Aujourd'hui, Grand-mère ça pourrait être une douleur parce que tu n'es plus là ...
Mais je ne suis pas triste parce que je sais que la mort ne détruit pas l'amour que l'on portait à ceux qui ne sont plus,
Je le sais parce que tous les jours je vis avec le souvenir de ceux qui nous ont quittés,
Ce que je sais aussi c'est que ta vie a donné du sens à la mienne,
Ce que je sais encore c'est que l'amour est la clé de l'existence,
Ce que je sais enfin, c'est qu'il restera de toi ce que tu as semé et qui grandi en nous ...
tu as été l'un de mes murs porteurs ... je suis debout ...
Je t'aime.
Merci de votre passage, à très vite !